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10 May

#RDC : CHERS DÉPUTÉS, VOICI LES RÉFORMES À INITIER ET DES LOIS À VOTER PENDANT CETTE NOUVELLE LÉGISLATURE

Publié par Bukasa Nkongolo

#RDC : CHERS DÉPUTÉS, VOICI LES RÉFORMES À INITIER ET DES LOIS À VOTER PENDANT CETTE NOUVELLE LÉGISLATURE

#RDC : CHERS DÉPUTÉS, VOICI LES RÉFORMES À INITIER ET DES LOIS À VOTER PENDANT CETTE NOUVELLE LÉGISLATURE

 

En ce début de cette troisième législature, il est important de rappeler à nos chers députés que leur rôle est de voter des lois, d’initier des réformer et contrôler efficacement et effectivement l’action du gouvernement. Notre pays se porte mal, je dirais même très mal, il revient donc à nos tous nouveaux parlementaires de faire tout ce qui est dans leur pouvoir pour que cette législature apporte au pays un souffle nouveau, et aide le prochain gouvernement à œuvrer véritablement pour le bien des Congolais.
 

Les nouveaux parlementaires ont aussi la chance de faire partie du nouveau régime qu’incarne le nouveau président Félix Tshisekedi. Ce dernier voulant déboulonner l’ancien système, les parlementaires auront en effet un grand boulot à faire pour que des vraies réformes soient initiées, des lois assez fortes soient votées afin que ce régime soit différent de tous les précédents, et que le combat de Félix et de son père soit honoré et justifié. Nous avons ainsi pensé à des réformes qui seraient nécessaires, des lois qui pourraient être votées pour le bien de notre pays.

Retour du scrutin à deux tours
 

À l'exception de la présidentielle de 2006, les deux autres élections présidentielles de 2011 et 2018 se sont déroulées à un seul tour, à cause d’un changement de loi intervenu peu avant les élections de 2011. Il est donc urgent, et même très important que les prochaines élections se déroulent comme celles de 2006, c’est-à-dire à deux tours. C’est premièrement une façon de garantir la légitimité du président élu et ensuite celle du processus électoral en soi. Lors des deux dernières présidentielles, les présidents déclarés élus (Joseph KABILA en 2011 et Félix TSHISEKEDI en 2018), ont souffert de cette crise de légitimité due au fait qu’à par le vainqueur et ses soutiens, tous les autres candidats et leurs soutiens ont toujours contesté les résultats annoncés par la CENI. Cette contestation cause par conséquent une entorse au bon fonctionnement du pays et empêche parfois des investisseurs à venir dans notre pays.
 

Les candidats malheureux se transforment automatiquement en opposants radicaux, et passent l’essentiel de leur temps à organiser des marches et des meetings, qui s’achèvent souvent de la même manière. Et pendant ce temps, le pays n’avance pas. L’une des causes est que les élections se déroulent à un tour, et ainsi le vainqueur obtient moins de 50 % de voix et n’est donc que peu accepté par le reste de la population. Les députés auront donc la lourde tâche de modifier la constitution et la loi électorale pour nous ramener au scrutin à deux tours. Il faudra aussi faire du débat contradictoire de l’entre deux tours une obligation, pour que les deux candidats exposent devant les Congolais leurs différents programmes et projets de société afin de permettre aux Congolais de ne pas voter pour les hommes, mais pour les projets et programmes.
 

Enseignement primaire, secondaire et universitaire
Voici un secteur qui est dangereusement en déclin dans notre pays. Chaque année, la République démocratique du Congo produit des milliers de diplômés, tant au niveau secondaire, qu’au niveau supérieur et universitaire. Des diplômés qui, pour la plupart, se retrouvent sur le marché de l’emploi, incapables de se faire engager, non seulement parce qu’il n’y a pas d’emplois, mais aussi et surtout parce qu’ils sont incapables de rédiger eux-mêmes une lettre de demande d’emploi.

En effet, ce secteur mérite de subir des réformes assez profondes premièrement en éradiquant la corruption, devenue la seule possibilité pour beaucoup d’obtenir leurs diplômes. Au niveau du secondaire, les épreuves telles que la dissertation et l’examen d’Etat doivent être réformées, supprimées et remplacées par des nouvelles épreuves beaucoup plus sérieuses et plus strictes. Les parlementaires devraient s'atteler sur ce sujet avec de rehausser le niveau de nos élèves et étudiants, futurs cadres de notre pays.

Églises de réveil et leurs proliférations

En atterrissant à l’aéroport international de Ndjili, on est tout de suite accueillis par des grands panneaux publicitaires portant des annonces et des messages des campagnes d’évangélisation, des retraites par-ci, des récollections par-là. Sur chaque rue, on peut répertorier jusqu’à une dizaine d’églises de réveil, dans des hangars ou des bâtiments inachevés. Des églises qui n’ont aucun programme officiel, qui fonctionnent en toute illégalité, sans aucun contrôle, qui organisent des cultes chaque jour.

Les députés sont donc appelés à légiférer sur ce cas qui devient de plus en plus chronique et dangereux dans notre pays. Il faudrait premièrement réglementer le fonctionnement de toutes ces églises, imposer les horaires de cultes et des conditions à remplir pour ouvrir une église. Les églises prolifèrent dans notre pays et si rien n’est fait, ça risque de devenir plus dangereux.

 

Éducation à la citoyenneté
La population congolaise en général, a besoin d’une remise à niveau, d’une rééducation, et d’une prise en charge très poussée. Dans notre pays, il se passe tellement de choses qui devraient peut-être changer dès maintenant. Les poubelles publiques n’existent pas, et même s’il y en a quelques-unes, les gens ne sont pas disposés à y déposer leurs déchets. Ce seul cas mérite d’être traité. [...]
Réglementation des marchés et commerces publics ; etc.

A suivre . . .!


Bekesson

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