#RDC : APRÈS AVOIR PERDU TOUTES LES AUTRES INSTITUTIONS FACE AU FCC, FATSHI VEUT AVOIR UNE MAINMISE SUR LE PROCHAIN GOUVERNEMENT

#RDC : APRÈS AVOIR PERDU TOUTES LES AUTRES INSTITUTIONS FACE AU FCC, FATSHI VEUT AVOIR UNE MAINMISE SUR LE PROCHAIN GOUVERNEMENT

Les assemblées provinciales et nationale lui ont échappé, le sénat ainsi que les gouvernorats de provinces également, le président de la République ne tient pas à laisser le gouvernement central au FCC. Malgré leur supériorité numérique, le chef de l’Etat tient à imposer sa ligne de conduite à ses partenaires du FCC et à choisir lui-même ceux qui seront membres de son prochain gouvernement. Si jusqu’à présent formateur du gouvernement n’est pas nommé, ce n’est pas parce que des noms ne lui ont pas été proposés, mais surtout parce qu’il a refusé tous les noms qui lui ont été proposés. Le plus cité étant celui du président du conseil d’administration de la Gécamines et président de la fédération des entreprises du Congo (FEC), Albert YUMA.

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Selon plusieurs sources, cet homme est le seul que Kabila veut voir à la primature, mais malheureusement, il n’entre pas dans les plans de Félix TSHISEKEDI. Les discussions bloquent à ce niveau-là, car pour Kabila, c’est YUMA ou personne.

Les assemblées nationales et le sénat sont formés par élection, c’est donc normal que le président se soit tu face à la mascarade organisée par le FCC. Par contre, le gouvernement est formé par nomination, et le président de la République a son mot à dire, c’est lui qui nomme le Premier Ministre et là, il tient à faire valoir son véto.

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L’ambition de Félix étant de déboulonner le système dictatorial présent dans notre pays, il tient notamment à avoir un gouvernement dont les membres seront moins impliqués dans la destruction de notre pays pendant les dernières décennies. C’est ainsi que le prochain gouvernement, nous serons peut-être surpris de remarquer que certaines têtes d’affiche du FCC seront absentes, qui se sont distinguées ces dernières années par la corruption, le pillage des biens public, l’enrichissement illicite et personnel, au détriment du bien-être du peuple, le souverain primaire.

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Conscients de cet enjeu de taille, nous encourageons ainsi le premier citoyen de la république à persévérer sur cette voie, à demeurer ferme face aux chantages de ses partenaires et à ainsi présenter au peuple congolais un gouvernement digne de ce nom. L’homme qui va diriger le prochain gouvernement, doit faire l’unanimité au sein de l’opinion tant nationale qu’internationale, et doit inspirer confiance. Ce n’est que de cette façon que Félix pourra facilement appliquer son projet de société.

Bekesson